Mes playlists de confinement

Les albums ci-après m’ont accompagné durant le confinement. Et bien encore après, pendant cette longue période de télétravail (cela fait trois mois que je suis chez moi). Beaucoup d’albums d’ambient, d’ambiances faussement calmes, de vibrations et de vrombissements, de nappes synthétiques.

De nombreux podcasts ont aussi été une source d’approvisionnement d’idées. Je citerai notamment : Headphone Commute / La Série Documentaire (LSD) / L’expérimentaleProcastination / C’est plus que de la SF / Le code a changé / sans oublier ceux de l’émission Mauvais Genre dont le rythme mensuel me manque cruellement.

Oiseaux-Tempête

Photo (prise à la) volée lors du concert d’Oiseaux-Tempête, dans la nouvelle salle rénovée du Grand Mix de Tourcoing.

2018•playlist

Petit récapitulatif des albums écoutés au cours de l’année. So long 2018 !

Thor and friendsLiving Music Duplication

Sylvia MonnierStock Shot & Addictive Sling

ColleenA Flame My Love, a Frequency

Soft MoonCriminal

Kuniyuki TakahashiEarly Tape Works (1986 – 1993) Vol. 1

Paper DollhouseThe Sky Looks Different Here

David ByrneAmerican Utopia

Christina VantzouN°4

Les HallesZephyr

Les HallesZonda

Jon HopkinsSingularity

Abul MogardAbove All Dreams

The Eye of TimeA Need To Survive

Ellen ArkbroFor organ and brass

Caterina BarbierBorn Again In The Voltage

Voin Oruwu Big Space Adventure

Yves TumorSafe In The Hands of Love

Beak>>>>>

Exploded ViewObey

InterpolMarauder

Mary Jane Leach (f)lute songs

Thom YorkeSuspiria

Sarah DavachiLet Night Come On Bells End The Day

Sarah DavachiGave in Rest

John ColtraneBoth Directions At Once

Jessica MossEntanglement

Kali MaloneOrgan Dirges 2016-2017

2k18•12

2k18•11

The return of personal musical playlists

a thousand leaves

Broken household appliance national forest
Air conditioners in the woods
Broken household appliance national forest
Mud and metal mixing good

Is Masha Ivashintsova a Russian Vivian Maier ?

A l’instar de Vivian Maier, Asya Ivashintsova-Melkumyan vient de faire une découverte inattendue dans les archives de sa mère. Elle a remis la main sur plus de 30000 négatifs (développés ou non) de photos prises soit Leica ou soit Rolleiflex, appartenant à sa mère, Masha Ivashintsova. Le parallèle avec Vivian Maier s’arrête un peu là, car contrairement à Maier pour qui la vie photographie a été secrète et a été dévoilée de façon posthume, la famille de Masha Ivashintsova l’a toujours vue en train d’exercer son art.

« Of course, I knew that my mother was taking pictures all along. What was striking is that she never shared her works with anyone, not even her family. »
– Asya Ivashintsova-Melkumyan

Maier et Ivashintsova ont en commun de capturer l’usage de photographie de rue en noir et blanc et la tentative de capturer l’air du temps (Chicago pour Maier, Leningrad/Saint Petersbourg pour Ivashintsova).

L’histoire de Masha Ivashintsova ressemble au destin des tragédies russes. Née en 1942, elle est issue d’une famille aristocratique dont les possessions ont été spoliées lors de la révolution bolchévique. Elle travaillera en tant que critique d’arts, puis exercera son art, avant de voir sa santé mentale décliner. Elle sera ensuite hospitalisée dans différents établissements de psychiatrie et jusqu’à ce qu’un cancer l’emporte à l’âge de 58 ans.

Durant les années 60 jusqu’aux années 80, elle ne cessera de photographier sa famille et de documenter la vie derrière le rideau de fer. Dans son journal photographique, on y croise des anonymes russes, mais aussi le photographe Boris Smelov, le poète Viktor Krivouline et le linguiste Melvar Melkumyan (également son beau-père). Ses images sont visibles dans un site web qui lui est dédiée (dans l’attente d’une d’exposition en préparation), ainsi que sur un compte Instagram.

Sonic City PreParty 2017

Quelques images de la soirée PreParty du Sonic City (à Courtrai, en Belgique), avec les vrombissements bruitistes de Brian Case, les guitares furieuses de Metz, le spatial et psychédélique Moon Duo et enfin, Soft Moon (que j’avais vu déjà vu sur la grande scène de la Route du Rock en 2015, avec mon ami Bruno) toujours aussi incroyablement sous bonne influence de The Cure.

David Lachapelle à Mons

Faute avouée à moitié pardonnée : je n’avais jamais mis les pieds à Mons, en Belgique. Donc, c’est avec une motivation décuplée que j’ai découvert (disons entre-aperçu) la ville pour me rendre à l’exposition consacrée à David Lachapelle, au BAM. After the deluge présente deux périodes créatives différentes, séparées par le virage artistique opéré par le photographe, après avoir été chamboulé et bouleversé par les fresques de Michelange à ­la ­chapelle ­Sixtine ­à ­Rome. Ses photographies – aux dimensions gigantesques – conservent volontairement l’esthétique et les codes des images publicitaires des magazines, de la mode et de la pub. Mais surtout, ses images empruntent des références allégoriques et des représentations bibliques, et font se télescoper des icônes religieuses et des popstars, amplifiant le bling-bling et le consumérisme jusqu’à l’outrance. Ses photographies brouillent alors les limites du réel et de l’artificiel, du spectacle et de la représentation, du sacré et du profane. Courant 2008, ses créations prennent un caractère d’urgence, illustrant les crises financières de l’époque, invoquant Andy Warhol.

Conservant son gout des compostions soigneusement construites et aux couleurs flashy, Lachapelle peint ses négatifs photographiques à l’aide de pigments, dans une nouvelle série (datant de 2017), et réintroduit l’homme dans une version toute personnelle du rêve exotique et du changement existentiel.

 

Suite à l’expo’, s’en suit une balade dans la ville, tout en construction et en images…