David Bowie (1947 – 2016)

La mort de Bowie me rend très-très triste.
Aujourd’hui, nous avons perdu une icône céleste, un artiste brillant, un chanteur protéiforme.
Maintenant, Bowie est une étoile noire : il n’est plus là, nous ne pouvons le voir, mais les scintillements qu’il émet nous arrivent encore.

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David Bowie pendant la séance photo pour la pochette de Lodger (1979)

Même si évidemment, je connaissais ses albums et ses chansons,  je suis devenu fasciné par Bowie en 1995, lors de la sortie de 1. Outside. Ce LP constituait la première d’une des cinq parties d’une aventure musicale qui ne verra jamais le jour.  Alternant chansons et interludes parlés, cet album était une sorte de cut-up musical, dont la partie biographique/fictive était propre à Bowie, propulsée par Brian Eno. J’ai écouté et réécouté 1. Outside, un nombre incalculable de fois.

La suite de ce concept devait s’intituler 2. Contamination et 3. Afrikaan…

Étrangement, si je devais citer un album de David Bowie, je sélectionnerais celui-ci.

Ce n’est pas forcement le plus significatif de sa discographie, ce n’est pas celui qui a le plus de succès, mais c’est celui pour qui j’ai le plus « d’intimité musicale » (pour reprendre les termes de Damien, un de mes proches amis).